Elle avait bien entendu les chevaux et les hommes. Elle avait entendu ce genre de choses cent fois. C'était parfois rassurant, mais elle se souvenait souvent de cette nuit où elle avait appris la chose. Elle fut emplie d'une tristesse et regarda dehors. Ce qu'elle vit la rassurait: une escorte dirigée par un Teutonique.
Sans attendre, elle s'empressa avec soin de descendre, serrant son enfant à travers la paroi abdominale. Elle arriva à la porte du castel, ouverte, où Burrich discutait avec un homme. Et quel homme. Le Hochmeister Hobb.
Elle passa donc la porte avec grâce, frôla Burrich et le regarda avec le respect qui lui était du.
-Merci Burrich. Elle lui souria. Pax Vobiscum, Herr Hobb. Je suis Aalana de Castelléo. Je vous en prie, entrez, dit-elle en montrant la porte. Puis elle engagea le chemin vers le château. J'espère ne pas avoir troublé cette conversation.